2011
02
déc.
PATA : un accord et des droits
PATA : un accord et des droits à faire respecter
En décembre 2010, la direction de TAV annonce un Plan de Départs Volontaires (PDV) de 168 postes (ou salariés ?) dans les directions transverses et en développement. Un nombre précis de postes est à supprimer sur certains sites et dans certains métiers. Ce nombre, basé sur les effectifs au 31 décembre 2010, se réfère à la classification des salariés dans les familles professionnelles (FP) ou sous familles professionnelles (sous FP).
Cette base de données a été l’objet d’analyses trimestrielles régulières depuis 2008 entre la direction et les organisations syndicales. Ces dernières se plaignaient régulièrement de mouvements « administratifs » qui masquaient les mouvements réels et perturbaient les analyses. Au dernier trimestre 2010, cette base a fait l’objet d’un « nettoyage » important. La direction a quand même décidé de baser l’impact de son plan en nombre de postes à supprimer par rapport aux effectifs de chaque familles professionnelles (FP) ou sous familles professionnelles (sous FP).
Grâce à l’action de la CFDT, les mesures de la GAE (Gestion Active de L’emploi) qui sécurisent les reclassements ont été acceptées et proposées aux volontaires. Mais, l’accord d’Anticipation du Groupe Thales n’a pas été respecté : aucune anticipation = analyse de l’organisation cible précise n’a été fournie de sorte que, comme l’indique l’accord, tout salarié classé dans une famille fragilisée, éventuellement sur un site ciblé, est incité à la mobilité.
Aujourd’hui, des salariés classés par la direction dans les familles fragilisés demandent à bénéficier des incitations de l’accord GAE du 7 juillet 2011.